En effet, son mental est occupé par des images. Ses images à mettre en images le seront à l’aide de couleurs, de formes.
Travail à deux par des supports d’expression, où le thérapeute encourage l’éclosion d’émotions-sensations qui appartiennent seulement à la personne en cours de rencontre avec elle-même. La mise en mots des images permet au thérapeute de soutenir l’effort d’appropriation de soi (Soi de Jung).
Bénéfice du langage des couleurs et des mises en formes. Eclosion d’un mieux-être qui se doit à lui-même son langage.
Le but est finalement de libérer le dyslexique des émotions quasi-interdites par le biais d’une créativité au service du Moi et de les intégrer grâce au Soi.
PS Note de la Rédaction
Le terme de "guérison" a suscité des échanges importants dans le forum car les responsables du site ne sont pas d’accord sur le fait d’utiliser le terme de "guérir" la dyslexie. Il ne s’agirait pas d’une maladie susceptible de guérir mais, en reformulant le point de vue de l’auteur de l’article, d’une façon d’être au monde, qui peut être amenée, dans le cadre d’une quête de développement personnel, à modifier effectivement, non le rapport à la lecture et aux compétences cognitives en tant que telles, mais l’estime de soi et peut-être plus profondément encore, le "sentiment de soi"...
Pour en débattre, le cas échéant, contacter l’auteur C. Genet ou J. Zwobada (voir adresses électroniques), ou, depuis fin 2009 passer par le blog de sos.lire.ecrire.