Ecrire et écriture s’entendent en tant qu’activité graphique tout autant que littéraire. Les deux versants participent à l’expression de la personnalité. Qu’en est-il dans une perspective développementale, lorsque l’enfant a du mal à entrer dans l’écrit ?
On peut être dysgraphique sans présenter une dyspraxie massive. Ce peut-être en lien ou non ( ?) avec des difficultés d’entrée dans l’écrit, inscrit sur des séquelles de retard de parole ou de langage, en lien ou non ( ?) avec des manifestations d’instabilité psycho-motrice, avec une inhibition ou un comportement hypo-maniaque, bref un ensemble de dysfonctionnements qui se retrouvent parfois dans certaines formes de dyslexie.
Il en est de même pour la mise en mots et en texte de la pensée, l’appropriation de la norme de l’écrit pré-formant cette expression écrite, sans que cette pré-forme s’impose au dyslexique, tout comme les jeux de langage qui s’acquièrent dans l’appropriation des différentes fonctions du langage.