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CRÉATIVITÉ
lundi 26 janvier 2004, par J.Zwobada Rosel


Ceux qui s’intéressent aux dyslexiques ne sont pas sans ignorer leurs potentialités d’expression dans d’autres champs que celui de l’écrit.

Certains artistes ne manquent pas de témoigner de la dyslexie responsable de leur échec scolaire, chanteurs, peintres, potiers, comédiens peut-être, ils ont trouvé une voie qui a facilité leur intégration sociale.

Reste la part importante que prend pour moi, orthophoniste, l’encouragement à s’exprimer dans le jeu, par le dessin, et le travail que nous faisons ainsi, non seulement pour libérer des émotions quasi interdites d’expression en leur donnant un forme "sociale", mais pour permettre d’exploiter le transfert de codes sémiologiques qui se fait quand nous passons à la mise en mots écrits, dictés à l’adulte ou écrits par l’enfant lui-même. Le travail à deux, ce que j’appelle l’étayage dialogique, permet de construire une forme à donner selon les normes que nous sommes chargés de faire accepter... à quelqu’un qui fonctionne dans une autre logique.

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