Retour au format normal


Au sujet du test de l’alouette

22 février 2004

par J.Zwobada Rosel

En réponse à une question sur un forum au sujet du test de l’alouette.



Qui est plumé ?

Je l’utilise depuis que quelqu’un me l’a passé. Je l’avais essayé il y a plus de trente ans en Algérie où je travaillais comme psychologue clinicienne et orthophoniste dans un Centre Médical (MGEN) et l’ai abandonné, sans le reprendre car je trouvais qu’il ne m’apportait rien de plus que mes autres épreuves S B-M. 

Je le pratique pour ceux qui sont au collège, sans retard scolaire, dans une étude également qualitative, pour justifier un traitement particulier auprès d’enseignants qui pensent que les difficultés sont liées à la fainéantise.

Aucun de ces adolescents ne parvient au bout en 3 minutes. Ce qui me permet de donner un âge de lecture en référence aux étalonnages du primaire et de faire ainsi reconnaître qu’il y a réellement handicap. Ils ne peuvent utiliser leurs modes de compensation habituels : identifier la typographie, reconnaitre le genre du texte, y trouver un sens... (Voir Poster présenté au dernier Congrès Psy&Snc 2003)

Je le couple avec la Figure de Rey et bien sûr la Dictée S BM pour laquelle je teste l’empan mémoriel en leur faisant répéter les phrases avant de les écrire (énorme difficulté). Cela ne rimerait donc à rien de vous envoyer des protocoles. [...]


Grain de sel

Je suis d’accord avec vos remarques et étonnée de ce que vous dites de l’étalonnage réactualisé. Etait-ce la même présentation ?

En tout cas, et je l’ai écrit à l’intéressée, il a permis à un dyslexique de 12 ans, 5e, de m’informer sur ses stratégies de compensation pour être bon en classe en lecture et mauvais au test : il identifie le type de caractères et tttt, ça file (pas ici puisque ça change tout le temps), il cherche le genre du texte, (ici il a trouvé poésie parce qu’on répète), il cherche le sens (il m’a même signalé que cela ne voulait rien dire après la première ligne, et il a trouvé le printemps).

Cette dernière trouvaille est venue après, quand nous changions de pièce, cela devait le travailler car je lui avais demandé comment tu fais en classe pour bien lire avec les difficultés que tu as.

Reste, pour lui, à accepter le fait d’être dyslexique, la définition de l’intelligence des livres de logique et tout le bataclan...

Voir la suite in Brève de la rubrique "2-Discussion des implicites" (cliquer sur le bleu) : "test de l’alouette" avec l’exemple de Matisse, incluant l’analyse de la Figure de Rey.

J.Zwobada Rosel


©2000 www.sos-lire-ecrire.com