l'apprentissage en question
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Evaluation finale1995-1997 GROUPE NON-LECTEURS Première publication : 20 juin 2000, mise en ligne: lundi 27 janvier 2003, par J.Zwobada Rosel, Frederique Mattei Bilan après 2 années de travail auprès du groupe de non-lecteurs. BILAN : Nous avons constaté l’incapacité des élèves à apprendre à lire dans une autre démarche que celle qu’ils avaient et la forme d’illusion que cela entretenait chez eux de travailler longuement un texte. Ils croient savoir lire quand ils ont appris l’histoire par coeur. Nous avons rapporté ce fait à l’hypothèse de leur incapacité à opérer un transfert et à fixer quelque structure que ce soit. Il nous semble que la démarche proposée peut faciliter la mise en route de ce type d’opération mentale (CF les rapports des deux intervenants). PERSPECTIVES : Nous sommes face à deux éventualités en fonction d’une hypothétique annulation de l’arrêté de mutation de l’enseignante. 1- Poursuite de l’expérience au collège Jean Macé (Fontenay/Bois). Reprendre deux des élèves (les nouveaux de 96 97) en grande difficulté au niveau de la parole même, support de l’écrit, avec d’éventuels nouveaux non-lecteurs -une heure par jour. Les intégrer une heure par jour dans une classe de « langage » comme préalable à la lecture de textes et d’histoires. (cf 95 96). Pour les anciens, les prendre individuellement dans un travail qui s’apparente à une rééducation et mettre en route un travail sur ordinateur comme il avait été proposé à Y. le non-lecteur suivi en rééducation : écrire des phrases, en établissant pour chacune un lexique qui différencie les classes de mots par catégorie grammaticale puis en introduisant ultérieurement l’ordre alphabétique dans chaque inventaire. 2- Affectation dans un autre établissement. Nous ne pouvons que proposer ce qui nous semblerait « idéal » pour obtenir des résultats un peu plus rapidement (le temps est une donnée irréductible : il faut au moins deux ans pour faire évoluer un non lecteur, à différencier d’un mauvais lecteur) : Il nous semble que le handicap majeur que représente le fait de ne pouvoir accéder à l’écrit dans un contexte didactique, justifie des mesures de scolarisation adaptées comme cela se passe pour les enfants malentendants. Ces derniers sont situés dans un groupe classe mais bénéficient régulièrement d’un entraînement/soutien spécialisé par rapport à leur handicap spécifique à chacun. L’expérience de l’orthophoniste spécialisée, du dialogue avec l’enfant, lui permet de repérer le lieu où l’enfant n’accroche pas et de tenter d’y remédier, à son rythme, en passant par ses connaissances personnelles pour construire la référence, ce qui ne peut guère se faire dans le cadre d’un groupe. Nous souhaiterions donc pouvoir mettre en place une structure de cet ordre qui intégrerait l’expérience de ces deux dernières années. |
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