Les paroles qu’ils émettent paraissent figées, vides de vie intérieure. Leur « je » n’est pas habité, ce qui signifierait qu’ils ne peuvent dans ce cas ni exprimer leur désir, ni être sujet dans le cadre scolaire.[...]
Mon questionnement est alors le suivant : comment, avec des enfants plus jeunes, le maître G, chargé des actions d’aide à dominante rééducative (le rééducateur), pourrait-il permettre un accès à cette parole ? Et plus précisément :
Comment en rééducation un enfant qui n’aurait pas sa parole propre, pas de « je » habité pourrait-il être amené à construire une parole qui soit l’expression de son désir ?
J’émets l’hypothèse que la rééducation peut offrir à l’enfant un nouvel espace propice à l’élaboration d’une parole habitée, expression de son désir.